Chères adhérentes et adhérents,
Comme le dit la fable : l’auteur de jeu, ayant joué tout l’été, se trouva fort déconvenu quand la bise fut venue. Fort heureusement la bise, au vu des conditions sanitaires, a été repoussée à une date indéterminée – pas de déconvenue immédiate à déplorer, donc. Blague à part, nous espérons que chacun et chacune d’entre vous a pu faire une pause bienvenue cet été – certes un peu triste sans festivals ludiques. En ce qui concerne les activités du CA, elles ont forcément été ralenties quelque peu pendant cette période, mais reprennent maintenant de plus belle.
Retour sur la table ronde aux AMFIS
Cet été a tout de même eu lieu un événement d’importance : la prise de contact entre les associations ludiques pro et une formation politique. Comme discuté sur notre groupe FB privé, la France Insoumise a démarché en juillet les principaux acteurs associatifs du milieu (SAJ, UEJ, GBL, RCL…) afin de les convier à une table ronde ayant pour thème « le jeu de société : marché ou oeuvre culturelle ? » (spoiler : les deux, mon capitaine – le jeu de société peut à la fois être un marché et un champ culturel). Après concertations internes et externes, les associations ont décidé qu’il s’agissait d’une opportunité à saisir, le lobbying politique étant une étape nécessaire afin d’obtenir la reconnaissance du jeu de société en tant qu’objet culturel.
Cette table ronde a réuni Perrine Hascoët et Solène Toutut (autrices de jeu), Boris Courtot (du café ludique Archijeux, représentant du RCL), Gary Handlbauer (de la boutique la Diagonale du Fou, pour le GBL), et Henri Kermarrec (pour la SAJ). La table ronde s’est déroulée dans de bonnes conditions, malgré le fait que le jeu de société moderne reste un médium méconnu – aborder une question si spécifique auprès d’un public pas forcément joueur n’est pas évident. Le plus important reste que l’événement ait eu lieu, et qu’il ait surtout permis une prise de contact directe avec Mathilde Panot, vice-présidente du groupe FI à l’assemblée. La député est joueuse par ailleurs sur ses moments libres, et a semblé réellement intéressée par le sujet. Il a donc été convenu de construire conjointement une proposition législative dans le courant de l’année à venir, et puisque le sujet est plutôt consensuel, de tâcher de fédérer d’autres formations politiques autour du projet. L’avenir dira si cette initiative portera ses fruits. Toutefois, la reconnaissance du jeu de société en tant qu’objet culturel allant évidemment de pair avec la reconnaissance du statut de l’auteur de jeu (deux des buts essentiels de notre association, et deux points centraux de notre manifeste), avoir une telle opportunité concrète de réaliser l’un et l’autre reste un jalon extrêmement positif.
Réunion publique au BGF
Le Brussels Games Festival ne pouvant avoir lieu cette année, ses organisateurs ont décidé d’organiser un évènement « en ligne » le temps du week-end, du 28 au 30 août. La SAJ a été conviée pour organiser une réunion publique lors de cet évènement. Cette réunion « publique » sera donc une réunion virtuelle, sur Google Meet (cliquez ici), et se tiendra le dimanche 30 août, de 11h à 12h30. Après 30 min de questions/réponses diverses, on passera à un temps d’échange autour du jeu de société en ligne – principalement le prototypage sur des logiciels comme Tabletop Simulator. Si nous sommes nombreux, il y aura la possibilité de faire un groupe de discussion autour de la propriété intellectuelle et des contrats, pour ceux et celles que ça intéresse. Cette réunion est aussi l’occasion de faire un point de vive voix entre nous en milieu d’année – venez faire un tour !